Textes à partir du 12 février 2024

La Chute

 

De cette chute au passé tumultueux,

Je vous observe que demander de mieux.

 

L’eau dans son mouvement majestueux,

Moi je m’assois pieux

Et laisse filtrer le plus Beau de mes yeux

En Vous.

 

Telle une merveille,

Mon regard découvre une Paix,

Comme si en moi vous couliez,

Et que dans mes veines

Je pourrais mieux vous aimez.

 

Si de votre raison d’Être,

Intimement la mienne s’y moule;

Votre inlassable mouvement

Me donne l’exemple du rocher à franchir.

 

Votre Grandiose musique

Me joue la plus inconnue des Mélodies.

Comment puis-je ne pas m’ébahir,

Vous qui tressaillez comme pour me bénir.

 

Marc Arsenault – Île d’Orléans – Québec – le 10 octobre 1982 – texte reçu le 1er mars 2024

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Différente


Tu es née différente et tu nous émerveilles,

Gérant ton handicap tel une force vive.

Comment fais-tu pourtant pour offrir chaque jour

Ce sourire qui traduit ton amour de la vie ?

L’exemple que tu sèmes par ta vitalité

Baigne ton entourage d’une infinie chaleur,

Il fait l’admiration de tous ceux qui te croisent

Et voudraient t’exprimer un immense merci.

 

Marie-France Lefebvre -  Anciennement directrice d'un jardin d'enfants - Boulogne Billancourt - France - le 11 mars 2024

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La Joie

 

 

Je me lève de bonne heure pour affronter la vie pour la gaie rire.

Rire de soi, rire, rire de tout.


Trouver quelque chose qui me mette en joie. Guérir de l’effet mère, sentiment intérieur profond, révélateurs de cet état.

 

Rejoindre les paradis perdus, le bonheur avec un hash au milieu.

Retrouver la source de celle-ci, le faire avec enthousiasme.

 

Jouir de la vie mais pas seulement !

Arriver à l’extase en ressentir l’ivresse qui amène au plaisir.

 

C’est faire les choses et vivre les situations avec engouement. Rire pour rien, laissez la gaieté monter de ses entrailles.

Se bidonner pour un bon mot, une situation cocasse, mais que l’on ne me casse pas les pieds avec des stupidités.

 

Ce qui anime cette vie, c’est le contentement.

Un sourire aux coins des lèvres. Hum, cache ta joie, mais n’oublie pas de te remplir de gaieté.

 

La vie est une bonne blague, et peut être un enchantement, un exutoire au malheur, un lien d’amour avec le monde, avec les autres, avec soi-même.

Elle échappe à tous les clichés, elle peut donner à réfléchir, interpeller à l’opposé conduire à la tristesse.

 

La Joie a besoin d’être nourrie, entretenue, protégée, c’est un délice à savourer sans fin.

Elle nous nourrit surtout dans les pays asiatiques ne dit-on pas l’œuf au riz.

Elle ne pèse rien mais peut tout donner à celui qui l’entretient.


Quelle douceur !

Amène-t’elle la mort, ne dit-on pas : « mort de rire »  Quelle bonne blague.

Elle est au départ de l’hilarité, mais peut-on rire de tout jusqu’à l’exaltation.

 

La vie peut être un poison, elle apporte l’ivresse, comme un vin là encore se trouve l’expression Ivre de joie ! Satisfaction.

 

Philippe Deblay - psychothérapeute - philippedeblay.com - Saint-Maiximin-La sainte-Baume - Provence-Alpes-Côte d'Azur - France - le 6 mars 24 

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L'instant suspendu 

 

L’œil du monde

Pendant un instant

Regarde sans voir

L’instant suspendu.

 

Instant suspendu

Au-dessus de tes lèvres

Esquisse un sourire,

La vibration est forte.

 

La vibration

Moment d’éternité

Vivant le vide absolu,

L’espoir d’un souffle.

 

Espoir d’un souffle

Qui fait battre l’amour

Comme un chant,

Une harmonie céleste.

 

Harmonie céleste,

Quelques notes

Posées sur le papier,

Imagine le chemin.

 

Imagine le chemin

De ce qui est sacré,

Entre les deux principes,

L’instant est précieux.

 

Instant précieux

Car c’est un instant d'Âmes,

Souffle du silence

De deux âmes qui respirent

Et glisse sur la soie de l’espace.

 

Soie de l’espace,

Moment d’éternité

Qui parcourt le cœur

De poussières d’étoiles.

 

Poussières d’étoiles

De vie qui existe

À travers un soupir,

Le silence est profond.

 

Le silence est profond

Pour écouter les battements

De l’âme du cœur

De la femme et de l’homme sacré

 

La vie est un instant suspendu au-dessus du vide qui s'y penche sera Lumière, Entrez.

 

Philippe Deblay - psychothérapeute - philippedeblay.com - Saint-Maiximin-La sainte-Baume - Provence-Alpes-Côte d'Azur - France - le 08 mars 24 

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Le Pélerin du Saint-Jacques


Que m’importe mon salut, que m’importe mes prières,

Je vais par des chemins de terre ou de pierre

Sur des semelles de vent, le baluchon d’un fardeau

Ma quête gravée en moi à la Méduse d’un Radeau.

 

Pénitent, j’apprivoise les glèbes et les ruisseaux

En bordure des sentes, à la vertu d’un pinceau,

Du Puy en Velay vers un apôtre de Galice,

Santiago de Compostela à un seul calice.

 

Au grès de mes pas, écrasé d’un dôme obscur,

Une coquille sur le chapeau, à mes blessures,

L’or des chemins revient à la Foi du pèlerin.

 

Déposer l’aube d’un amour au creux d’un Ecrin,

En glissant sur le tombeau martyr, l’Espérance

D’une gerbe volée au chemin de ma souffrance.

 

Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - Premier Prix Littéraire pour ses écrits sur la langue de Molière (octobre 2021) et la Médaille d'étain remise par la Société des Arts et Lettres à Paris pour l'ensemble de sa carrière (septembre 2021) - Bazas - petite commune de Gironde - France - le 5 mars 2024                                                                                         

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Gest de coeur

  

Lit d’âme à fleurs de franchise,

Au sentier feuillu des tranquillités

Roucoulent tourterelles des réalités.

 

Aux ailes d’essais de l’existence

Présence d’effort ne sait attendre. 

Le plus habile des mots tendres? 

Le chant de toutes patiences.

 

En ton sein l’éveil a puisé

L’instinct guide des frontières;

Reflets allongés de nos clairières

Propice aux raffinements inépuisés.

 

Délicatesse aux douceurs vraies;

Sollicitude d’une main sur la nôtre posée;

Sentiments, émois, impressions transposées

En geste de cœur, dessinés à la craie.

 

La blancheur de tes tolérances

Ce sont nos hivers qui les tempêtent.

Se réjouit de la fête le printemps

Ne vit plus muet de sa danse l’automne. 

 

Marc Arsenault – Île d’Orléans – Québec – le 16 décembre 1991 – texte reçu le 1er mars 2024

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Doigté d’âge

 

Faut voir leurs oeillades

En reflet de complicité.

Leurs yeux sans nul ombrage

Baignent les nuages

d’un doigté d’âge,

L’allier de leur état d’âme

Est leur grande simplicité.

 

Un seuil émotif,

À l’écoute de l’entente

Un seuil que seul

Les êtres aux calmes attentes

se donnent l’un l’autre

En heureux présages:

 

L’oubli du geste

Dans sa raison;

La perception du silence

Dans son intimité;

Sensation prolongée

Vers une suite des amours.

 

Marc Arsenault – Île d’Orléans – Québec – le 25 mars 1986 – texte reçu le 1er mars 2024

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Murmure d’appel

 

Qui charme la campagne

Connaît l’hymne des fleurs,

La danse de la nature mélodique.

Le murmure d’appel

Est alors à jamais en soi.

 

Qui reconnaît sa tranquillité, à respecter,

Se rapproche de toutes créatures,

S’attendrit à son rythme profond.

 

L’énergie créatrice 

De tant de beauté

Est en nous révélatrice 

De clarté.

 

Comme un radar d’âme

Comme une idée directrice

qui nous porte à croire

Qu’elle échappera toujours

À nos craintes.

 

La nature commande

Un retour au calme

Dans sa demande.


Marc Arsenault – Île d’Orléans – Québec – le 19 avril 1986 – texte reçu le 1er mars 2024

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Tempête à danser

 

Quelle belle invitation à la joie,

Je ne pouvais refuser cette fois!

 

J’ai mis mes grosses lunettes,

Mes vêtements les plus chouettes

Puis j’ai retrouvé la fête.

 

Comme il faisait bon de valser avec le vent,

De me faire virevolter par les infimes flocons de parades

Qui, d’une même bourrasque, chantaient leurs charades.

Mes bras sans effort donnaient le rythme fou à la balade.

 

Même les arbres maladroits étaient de la mêlée.

Leurs grandes branches toutes entremêlées

Craquaient sans bon sens à calmer leurs vers mêlés.

 

Je ne pouvais faire autrement que de les entendre

Voulant tout saisir, tout apprendre.

 

J’aurais aimé éterniser ma danse

Mais le vent jaloux montra sa prestance,

Impunément, il augmenta la cadence.

Nous n’eûmes pas le choix de subir sa présence.

 

Pauvre moi humain je dus quitter le pas…

 

Marc Arsenault – Île d’Orléans – Québec – le 08 janvier 1985 – texte reçu le 1er mars 2024

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La chaise berçante

 

Assis sur cette chaise craquante

Où tu sais qui si souvent se berça,

Je vis des moments bien calme 

Depuis que tes yeux se sont endormis. 

 

Les nuages fuient à grand combat.

 

Mon corps se moule dans l’astral laissé.

Force est d’admettre que tu es tout près,

Même que tu accompagnes mes émois

Dans la plus douce rosée de ma foi.

 

Les nuages fuient à grand combat

 

Mon corps… 

Assis sur cette chaise,

Je suis calme,

Je m’ennuie de toi.

 

Marc Arsenault – Île d’Orléans – Quebec le 04 novembre 1982 texte reçu le 1er mars 2024

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Détachement 


On m’a dit un jour…

Que les enfants peuvent vous apporter beaucoup de joie

Qu’ils sont notre plus grande richesse

Et que notre vie se bâtit autour d’eux

 

Mais on ne m’a pas dit…

Qu’il fallait renoncer à une part de liberté

Et renouveler sans cesse une bonne dose d’énergie

Pour les aider à grandir dans un monde meilleur

 

On m’a dit un jour…

De profiter des bons moments qu’offre l’enfance

Et que les jeunes années passent à toute allure

Laissant plusieurs albums remplis de photos

 

Mais on ne m’a pas dit…

Que viendraient des temps plus difficiles

Où je ne trouverais pas de mode d’emploi

Pour devenir le meilleur parent d’adolescents

 

On m’a dit un jour…

Que les enfants ne nous appartiennent pas

Mais qu’ils ne nous sont que prêtés

La vie les appelant à réaliser leurs rêves

 

Mais on ne m’a pas dit…

Que mes enfants quitteraient la maison, si jeunes

Laissant mon cœur de mère triste et bouleversée

Malgré tout le respect et l’amour que je leur porte

 

On ne m’a pas dit non plus…

Qu’une page de ma vie venait de se tourner

Que d’autres voies se dessinaient à l’horizon

Pour que malgré tout… la vie continue 

 

Céline Anctil – retraitée – Gatineau – Québec – le 24 février 2024

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MAUDITE SLA

 

Mourir du SLA

Maudite maladie que cela

Après l’avoir bien maganée

Mon amoureuse s’en est allée

 

Face au terrible SLA

On perd toujours le combat

Un neurone à la fois

On déconstruit son moi

 

Abandonner ses rêves

Espérer une trêve

Garder un peu d’espoir

Jusqu’au dernier soir


Petit à petit les neurones abdiquent

Les sourires sont plus tristes

Le corps se tord de douleur

Et demain nous fait peur


Comment résister à la colère

Face à cette nouvelle frontière

On va vers un lendemain

De plus en plus incertain


Et quand il n’y a plus d’espoir

Que finalement arrive le soir

On sourit aux souvenirs

Avant le dernier soupir

 

Mon amoureuse s’en est allée

Après un dernier baiser

Elle est partie dans la dignité

Son beau voyage terminé 

Texte écrit suite au décès de ma conjointe le 8 janvier 2024


Claude Pelletier - Alliance Culturelle (Ahuntsic) - Fadoq-Mtl - club 50 ans Robillard - Montréal - Québec - Texte reçu le 14 février 2024

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La Colombie

La Colombie est un pays de contrastes saisissants où la richesse coexiste avec la pauvreté, où les déchets jonchent les rues tout en étant contrebalancés par la gentillesse et l'hospitalité des Colombiens. C'est une terre où les chiens errent en toute liberté, mais d'une manière généralement pacifique, ajoutant une touche de compagnie à la vie quotidienne.


Dans les rues animées des villes colombiennes, la circulation est rapide et souvent chaotique.  Les les très nombreux scooters zigzaguent habilement entre les voitures, diminuant de beaucoup les embouteillages étouffants. Les Colombiens sont réputés pour leur conduite agile et efficace, même si elle peut sembler un peu audacieuse pour les visiteurs non avertis.


En dépit de ces défis, la Colombie offre une expérience culinaire incomparable. Les saveurs vibrantes et les arômes alléchants des plats traditionnels colombiens captivent les papilles des visiteurs. Des plats emblématiques tels que l'arepa, la bandeja paisa, l'empanada, et l'ajiaco révèlent la richesse de la cuisine colombienne, tandis que les douceurs sucrées comme les cocadas et les postres de natas enchantent les gourmands. Même sur les trottoirs encombrés, les étals de « street food » présentent des délices appétissants, souvent préparés avec soin et amour. Des fruits frais découpés en morceaux, aux empanadas croustillantes en passant par les jus de fruits fraîchement pressés; les options sont infinies et la qualité est souvent surprenante. 


Mais au-delà de la nourriture, c'est l'âme chaleureuse du peuple colombien qui laisse une impression durable. Les Colombiens sont connus pour leur hospitalité généreuse, leur ouverture d'esprit et leur volonté de tendre la main pour aider les autres. Que ce soit en offrant des directions à un étranger perdu dans les rues animées ou en partageant un repas avec des amis et des étrangers réunis autour d'une table, la convivialité colombienne est contagieuse.


Ce qui m'a le plus étonnée, voire surprise est la tenue vestimentaire des écoliers.  En effet, dans chaque village, petit, moyen ou plus important et dans chaque ville, l'élève porte un uniforme scolaire, de grande qualité et très beau.  Pour les filles, on retrouve souvent la couleur rose.  Et à chaque matin, chaque enfant sort de chez lui tenant la main de sa maman ou papa, heureux, les cheveux impeccablement coiffés, portant avec fierté son uniforme toujours propre et pressé, même dans les villages plus démunis où les maisons sont plutôt des taudis. Je dois vous avouer que j'en ai eu les larmes aux yeux plus d'une fois.


En somme, la Colombie est un pays vibrant et coloré où la vie quotidienne est ponctuée de contrastes fascinants. Entre les rues animées des villes, les paysages spectaculaires des montagnes et des plages, et la richesse de sa culture, de son histoire et de sa cuisine, la Colombie offre une expérience unique et inoubliable à ceux qui ont la chance de la découvrir.

 

Hélène Turmel - auteure - heleneturmel.ca - St-Maurice - Québec - le 16 février 2024

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Ma réflexion du jour

                            

La vie, c’est un vrai cirque.


Chacun fait son tour de piste, donne son spectacle du mieux qu’il peut.

          

Certains peuvent nous éblouir avec des tours de magie incroyables.

D’autres feront les clowns tristes et nous arracheront des larmes.


Et puis, il y aura tous les spectateurs.

             

Mais, à la fin, le rideau tombera et  il ne restera que des souvenirs de joie ou de tristesse ressentie.

 

Texte écrit le 17 février 2020


 Michelle Durocher -  mère de famille polyvalente - Mascouche - Québec - le 13 février 2024

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La vie s’en est allée

 

La vie s’en est allée, le vide s’est installé

Mais tu es là présente par l’écho de ta voix.

Les souvenirs défilent chargés d’un lourd silence

Tel un film touchant dont tu étais l’actrice.

Notre amour est intact et baigne nos pensées

Tu vis dans notre cœur où tu es protégée.

Nous sommes tous de passage, le train s’arrête un jour

Nul ne connait sa date, son heure et sa station.

Lorsque survient l’épreuve de la fin du voyage

La douleur est immense pour ceux qui t’environnent.

Trouvons dans le partage un baume de douceur

Source de réconfort et messager d’espoir.

Marie-France Lefebvre - anciennement directrice d'un jardin d'enfants - Boulogne Billancourt - France - le 13 février 2024

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