Saint-Valentin
Gourmandises
Chez Bertillon
Petit palais des glaces de l'Isle
la gourmandise d'après l'école
Les couleurs froides qui collent
Sur mes doigts malhabiles
Près du vieux chêne, oui toi bon roi
rendre à l'enfant son sac de billes
Justice à toi, aussi pour moi
qu'il soit parfums, fraise ou vanille.
Prends donc ma main, celle du reflet
même à présent que nous sommes vieux
Viens avec moi, fille genêt
entraînes-toi, vers l'autre cieux.
Viens prendre une glace où je suis né...
chez Bertillon, cornet cerise
parfum d'amour, bisous grenat
s'envolent vers toi
p'tite âme conquise.
Près du grand arbre, aux fruits variés
je t'attendrais, là toi mon roi
croque la glace, goût chocolat
entrelacés tendres baisers
Vitrines glacées, l'amour se donne
enfants d'Adam, croquons la pomme
Délices en bouche, petits pépins
soleil se couche, maîtres destins
Je ne sais pas les lendemains
goûts nouveaux jours, un peu divin.
Saveurs alliance vers l' éternel
Prends donc ma main couleurs du ciel.
Un petit poème jour Valentin, coloré, et sucré...pour un recueil à 4 mains Laurent Orsucci/Gaëlle - Bernadette Lavisse.
©Gaëlle – Bernadette Lavisse 62 Hauts de France auteure poète écrivaine biographe – le 14 février 2023
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Mortelle St-Valentin
Cher amour
Si j'étais Apollinaire
je t'aurais soufflé ces mots
qui peuvent paraître presque ordinaires
et qui pour moi sont les plus beaux.
Si j'étais Louis Aragon
mon amour, mon bel amour
en moi comme un poison
une déchirure, prisonnier de ma tour.
Mais je ne suis ni Apollinaire, ni Aragon
je suis ce voyageur, qui s'arrête
devant votre jardin, votre balcon
je suis ces mains fines et délicates
qui écrivent la découverte de la vie
cette précieuse et irrésistible envie
d'être toujours votre cher amour
Si j’étais Ronsard
je t’aurais proposé les champs, les prés
afin de cueillir près du cyprès de Van Gogh
une rose de nuit sous un ciel étoilé
pour l’éternité.
Où comme
C'est qui celui-là, du Bellay
je t’aurais rappelé le simple fait d’être heureux!
De ce que tu as...
où tu es, qui tu es.
Et même,
promis un retour au jardin d’Éden Cunégonde!
Mais je ne suis ni Ronsard, ni Van Gogh, ni du Bellay
et encore moins Voltaire!
Je n’ai comme peinture qu’imagination.
Je ne suis personne…simple Morricone.
Quant à ma langue
pareille à celle de Pangloss!
Tout juste bonne à coller des timbres postes.
Et je n’ai qu’un simple potager,
celui d’un candide
Où je ne cueille aucune rose
Seulement de quoi nourrir
Mais toujours un repas à offrir!
Mortelle St-Valentin - Écriture à 4 mains Gaëlle – Bernadette Lavisse/ Laurent Orsucci
Sur une musique D’Ennio Morricone
©Gaëlle – Bernadette Lavisse 62 Hauts de France auteure poète écrivaine biographe – le 12 février 2023
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Les gens qui s’aiment
Les gens qui s’aiment ont des étoiles au fond du cœur
Qui jamais ne s’éteignent pour ceux qui ne sont plus.
Ils inventent en riant de douces mélodies
Marchant main dans la main et distillant la vie.
Franchissant les obstacles des chemins épineux,
Ils s’émerveillent sans cesse du bonheur d’être deux.
Leurs projets sont multiples et colorés de rose,
Le temps leur appartient et les transporte ailleurs.
Leurs regards pétillants réchauffent l’atmosphère
Et colorent le ciel de sublime lumière.
Dans un jardin de rêve où chaque mot se pose
Ils cultivent tendrement leur amour infini.
Voir sous le Volet Photos à l'onglet Illustrations, l'aquarelle correspondant à ce texte
Marie-France Lefebvre - Anciennement directrice d'un jardin d'enfants - Boulogne Billancourt - France - le 10 février 2023
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L’hirondelle allègre
L’hirondelle allègre s’envole vers des aubes nouvelles
Pour les plus beaux matins où des cyprès frissonnent
À la lueur de liens fardés de pourpres automnes
Lorsque ma plume couche sur la feuille des mots irréels.
Au temps des pages folles que l’on tourne parfois trop vite,
Les mots les plus chics s’entrechoquent dans de douces beautés
Qui s’avèrent étendre son ode plaisante de vérité
Où mes pensées s’évertuent comme une réussite.
Aux hivers de juillet aux étés de janvier,
Des champs d’Arpège couvrent au champ fleuri, mes baisers
Si prompt à l’essence même de nos gestes avisés.
Des roses jaillissent sur des parterres de gravier,
Par les plus beaux matins où elles sont apparues
À la lueur d’étoiles, aux apparats des rues.
Des fragrances subtiles et sucrées que j’ai conviées,
À notre amour charmé de nos intimités
Pour que le temps conserve l’ambre de nos félicités.
À ma Clarinette
Avec tout mon Amour
Le 14 février 2023
Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - Premier Prix Littéraire pour ses écrits sur la langue de Molière (octobre 2021) et la Médaille d'étain remise par la Société des Arts et Lettres à Paris pour l'ensemble de sa carrière (septembre 2021) - Bazas - petite commune de Gironde - France - texte reçu le 18 janvier 2023
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