Opinions

Les crétins

 

 

Quand des milliers de crétins profitent du chaos et de son impunité pour piller et saccager, ils révèlent la face hideuse de leur personnalité.

 

Profiter d’un drame humain pour tout casser, c’est réussir à allier une immense indécence avec une insondable bêtise et une laide lâcheté.

 

Il n’y a aucun rapport avec la détresse d’une mère endeuillée et les agissements d’une meute de fêlés, de profiteurs sans scrupules, d’abrutis qui brûlent tout ce qui pourrait les aider : mairies, écoles, magasins de proximité.

 

Quant à tous les politiques qui soutiennent les imbéciles émeutiers, ils démontrent ainsi leur grande manigance et leur honteuse démagogie.

 

Réfléchissez un instant les casseurs, si c’est possible, vous faites le lit des extrêmes, il ne faudra pas vous plaindre quand ce ne sera plus la démocratie.

 

Vous vous plaignez d’un manque de liberté mais la France est sans doute le seul pays où vous êtes totalement libres, y compris libres de faire des idioties.

 

Et s’il est possible qu’une lueur d’intelligence jaillisse en vous, pensez à vos mères, vos pères et vos soeurs, cessez d’être bêtes et choisissez de faire des choses qui élèvent votre esprit.

 

Danièle Comparetti - infirmière qui aime écrire - blogueuse - hemodyrea.canalblog.com - Tours - France - le 09 juillet 2023

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Écriture, Jouir dans ma vie

 

Un jour un ami m’a dit que j’étais un étrange mélange entre l’ascétique (austère, monacal) et l’épicurienne. (qui ne pense qu’aux plaisirs).

Je suis en partie d’accord avec ces définitions parce que j’arrive à dompter ma nature de jouisseuse au profit de la discipline qu’impose l’écriture. Mais l’écriture est une sorte de plaisir aussi. Non dénuée d’exigences, mais quand l’extase la traverse, il y a peu de jouissance qui soutienne la comparaison. S’il y a la moniale en moi, c’est pour atteindre un autre sommet du verbe « jouir ».

Je choisis donc mes plaisirs. Certains sont soumis à une rigueur qui rebuterait beaucoup de gens, mais ce n’est à mes yeux ni austère ni sacrificiel.

L’écriture se conjugue avec une solitude absolue. Ce n’est pas un martyre, loin de là. Pour moi, la solitude est une alliée, une amie.

Un choix. Je tiens à m’astreindre à travailler sans relâche parce qu’une pause me permettrait de m’éloigner, de prendre une distance que je ne trouve pas souhaitable. Ce qui provoque une intensité, une concentration qui me propulsent au cœur de mon imaginaire. Sans entraves. Ce luxe inouï de de la solitude, je me l’offre à chaque période d’écriture. Et c’est un chemin à la fois âpre et allègre vers la jouissance de la création.

Extrait du livre de Marie Laberge : Treize verbes pour vivre. 

Je suis bien d’accord avec le fait qu’écrire dans la solitude favorise l’atteinte à notre création de notre sujet. La réussite est une jouissance inégalée. 

Gilles Capistran - autodidacte – Longueuil -  le 02 avril 2023

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Les Anges Pleurent en Silence


Sur les marches de l’autel, les anges pleurent en silence,

Et leurs ailes se sont repliées en signe de paix,

Eplorés de voir leurs enfants divisés sans respect

À se juger par le péril de leur violence.

 

Des hosties pourpres au ciboire, ils prient pour chaque âme,

Devenues folles, sans compassion pour leur prochain,

Des Ave silencieux sous la voûte d’un crachin

 Qui tombent sur les dalles de leurs dernières larmes.

 

Au son des harpes, les anges retirent leur auréole

 Pour la confier à tous ceux qui se sont perdus

 Dans l’abîme des conflits trop souvent répandus.

     

Dans les vacarmes incendiaires, des chérubins volent,

Blessés par la colère de ces milliers d’humains

Qui ont perdu en eux leur Foi sur le chemin.


Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - prix littéraire du Sud-Ouest de la France et médaille d'étain à la Société des Arts et Lettres à Paris - région bordelaise - France - le 13 février 2023

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La promesse

Dans mon livre Parler pour agir, À la découverte du langage de l’action, je m’intéresse au pouvoir de la parole grâce à quatre actes de parole :

Un acte de langage (ou acte de parole) est un moyen mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots : il cherche à informer, inciter, demander, convaincre, promettre, etc. son ou ses interlocuteurs par ce moyen[1].


J’ai retenu quatre actes de parole : la déclaration, la demande, la promesse et l’affirmation, pour me concentrer sur la promesse.

Elle comporte les éléments suivants :

×          Évidence de la faisabilité de la promesse;

×          Des critères de satisfaction clairement énoncés;

×          Un échéancier;

×          Une action future;

×          Sa formule est : « Je promets de faire X d’ici Y ».


Lorsque je promets, une personne s’attend à ce que j’agisse en conséquence. Deux scénarios possibles : je tiens ma promesse ou pas. Dans le premier cas, rien à rajouter. Dans le deuxième, deux scénarios : je reconnais ne pas avoir tenu ma promesse, m’explique ou j’évite d’en parler. Dans le premier cas, deux scénarios : je révoque ma promesse ou je promets à nouveau. Si je révoque ma promesse, je dois faire face aux conséquences. Cela peut être délicat, selon l’enjeu. Si j’évite d’en parler, tout se complique. Je risque qu’on me demande m’expliquer, ce que je refuse de faire. Si personne ne me demande de rendre des comptes, la ou les personnes à qui j’ai fait la promesse non tenue sont dans une situation très délicate.

En effet, il existe deux communications difficiles entre êtres humains : demander à un individu de répondre de ses actes et dire à une personne que j’ai lésée que je suis désolée de l’avoir fait, en demandant ce que je peux faire pour réparer le mal causé. Dans le premier cas, je peux y laisser ma peau, ce qui arrive souvent dans les régimes autoritaires.

Dans le cas où je n’ai pas tenu ma promesse et refuse d’en être responsable, ma parole, ma crédibilité viennent de perdre leur pouvoir. Désormais, on ne prête plus autant d’attention à ce que je dis, car trop risqué de me tenir imputable. L’enfer pour tout le monde!


Dans le cas où j’accepte de m’expliquer, de réviser ma promesse ou d’un commun accord de l’annuler, je crée un climat de sécurité émotionnelle. On sait qu’on n’a rien à craindre de ma part quand je ne tiens pas parole, qu’on peut en discuter en toute tranquillité. Le bonheur!


J’augmente d’un cran la difficulté souvent reliée à promettre. Cela en amène plusieurs à s’abstenir afin d’éviter de devoir rendre des comptes. Qu’en est-il des promesses que je me fais? Quand je les tiens, merveilleux. Sinon, qu’advient-il de ma relation à moi-même? Comment me demander de me rendre des comptes à moi-même? Que vaut ma parole, à mes yeux? Terrain extrêmement délicat, qui peut être la cause de beaucoup de souffrance, d’angoisse, de déni de soi.


[1] Wikipedia 27.01.2023


© Diane Leblanc - autrice et conférencière - dianeleblanc309@gmail.com - Brossard - Québec - 30 janvier 2022

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Peut-on vivre seule, joyeuse et épanouie ?

Le célibat, quand on y a goûté une fois, on ne peut plus s’en passer. J’ai vécu les 22 premières années de ma vie avec mes parents et mes frères et sœurs; nous étions neuf à la maison, ensuite avec un mari et mes trois enfants.  Nous aimions recevoir, notre maison était accueillante. Il faut dire aussi que l’été, la piscine attirait beaucoup d’amis.

À la fin de la quarantaine, je me suis retrouvée seule en appartement.  L’expérience a été une révélation, je n’étais plus « la moitié  d’une autre personne »,  je m’étais retrouvée, je m’étais réappropriée la totalité de mon être.

D’abord, j’ai dû m’assumer financièrement. En revenant sur le marché du travail, j’ai découvert en moi, ou développé des qualités que je n’avais même pas soupçonnées.  J’ai appris à m’occuper de moi, à me faire plaisir, à me prendre en mains, à prendre mes responsabilités, j’ai surtout appris à prendre mes propres décisions aux risques de me tromper. J’ai appris aussi à apprivoiser les moments de solitude.

Si j’aimais ce nouvel état, ce n’était pas que je me suffisais à moi-même. Comme tout le monde, j’avais besoin de tendresse, d’affection, de partage, mais avec le temps, je suis devenue plus sélective. Je n’étais aucunement contre le fait d’être en couple mais j’en suis venue à penser qu’il n’y avait aucune obligation à l’être.

Au fil des années, j’ai appris à ne plus compter sur les autres pour me faire grandir, pour m’épanouir.  Vivre seule, c’est être plus en mesure d’atteindre un certain équilibre, c’est être plus en relation avec soi-même, c’est se reposséder.  Le fait de vivre seule n’empêche pas d’avoir des relations et des ami (e) s.  Le célibat est le terreau d’une immense liberté, par contre, je sais très bien que liberté rime avec responsabilités et conséquences.

Le grand amour n’est pas forcément lié à cette quête de l’autre, mais s’articule avant tout autour de l’amour qu’on se porte à soi-même. Quand je regarde en arrière, j’ai l’impression que c’est à cette période que je suis devenue véritablement une adulte autonome.

Lorraine Charbonneau – Ex-fonctionnaire de la Fonction publique fédérale - Résidente du Marronnier - Laval - Québec - le 10 janvier 2023  

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Après la pandémie covidienne, ce qui va changer ?

Sous le volet environnemental, un retour aux grandes chaleurs, fruits d'un dérèglement climatique.… et nulle part où en rivière se baigner dans des conditions salubres, à moins de se baigner dans la fange.

Un questionnement singulier émerge : la charge virale en ces rivières porcines et dans le fleuve sont-elles suffisantes pour contribuer aux infections à la covid?

Ainsi, s’incruste une pollution par les activités agricoles mal encadrées, par insouciance, ignorance, égocentrisme et autres; par l’étalement urbain, par les activités industrielles et industrielles portuaires, essaimées le long de berges, tel autour de Varennes, Sorel-Tracy, Bécancour,  etc.


Les Yamaska, Noyan, Acadie, Huron, Châteauguay, Assomption, Saint-François, le noble et historique Richelieu…. Les bassins versants des rivières Yamaska, Richelieu, l’Assomption et Chaudière sont particulièrement affectés à cause de la contamination de l’eau par l’agriculture et les élevages industriels intensifs. Les activités agricoles sont la principale cause de la mauvaise qualité des eaux observées dans les rivières, les lacs, déversées dans le fleuve aux grandes eaux sales des cochons québécois.


Mais, il n’y a pas de petites pollutions; que le signe d’une nonchalance qui s’exerce en tout, ainsi pour les sports aquatiques où plaisanciers et installations de marinas peuvent contribuer à des pollutions si celles-ci ne respectent pas l’environnement. 


À la prochaine canicule en juillet, là où la prolifération bactérienne et des cyanobactéries mettent à risque tout baigneur (otites, parasites intestinaux, infections cutanées), songez que la mauvaise qualité de l’eau d'un pays qui ne compte qu’une population de 8,5 millions d’habitants est une honte.


Les hommes, ont-ils appris quelque chose de durable pendant la pause pandémique? Je crains que Non ! Alors : une autre plaie d’Égypte pandémique ou autre et un réchauffement climatique accru!


Michel Pagé - Sorel-Tracy - Québec - le 13 septembre 2022

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L’intelligence

Il n’est pas aisé de définir ce qu’est l’intelligence parce qu’il y en a plusieurs formes et il est encore plus difficile de la mesurer.

L’intelligence cognitive est donc celle qui concerne la connaissance. Au début de notre vie, nous apprenons ce que nos parents nous enseignent. Ensuite, ce sont les professeurs qui continuent à nous instruire, et à chaque jour, nous emmagasinons une foule de renseignements.  Que ce soit par ce que nous faisons, par les personnes au travail, les amis, les lectures, les conversations, les réunions, les loisirs, les journaux, la radio, la télévision, l’Internet, nous apprenons continuellement. Et c’est ainsi tout au long de notre vie en autant que nous nous rappelions ce que nous avons appris, car la mémoire est l’un des fondements de l’intelligence.

Je crois qu’il y a plus important que d’accumuler des connaissances pour être intelligent. Il ne faut pas oublier que beaucoup de surdoués sont des inadaptés. Il est important de réfléchir sur le sens de l’existence, le pourquoi des choses et de s’interroger sur des questions morales. L’être humain a donc le privilège d’examiner, de regarder le monde et de le dominer par son intelligence.

On pourrait définir l’intelligence par la capacité d’une personne à agir d’une façon intentionnelle, à avoir une pensée rationnelle et, ce qui me paraît important, à gérer de façon efficace ses relations avec son environnement.  Bien penser, réfléchir, c’est donc se mettre en quête de la vérité. L’intelligence nous met en route vers la vérité. À chacun de nous de bien l’utiliser. Bien penser n’est pas un luxe : c’est toujours une nécessité. L’intelligence serait donc l’ensemble de toutes ces composantes qui comprendraient aussi des habiletés et des processus nécessaires à la résolution de problèmes.

J’ai lu beaucoup de biographies de célébrités considérées comme des personnes extrêmement intelligentes qui ont été malheureuses comme les pierres.  En voici quelques-unes : Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) était considéré comme le plus grand génie de tous les temps et pourtant il était pour lui-même son pire ennemi; Virginia Woolf (1882-1941), était une femme de lettres anglaise, une figure marquante de la société littéraire londonienne mais elle finit par se suicider.  Et plus près de nous, Émile Nelligan (1879-1941), poète québécois triste et nostalgique, et au bord de la folie, ainsi qu’André Mathieu (1929-1968), pianiste et compositeur québécois.  On le considérait aussi comme un génie mais sombra dans l’alcool et mourut à 37 ans probablement d’une cirrhose du foie.

C’est peut-être un peu réducteur ce que je vais écrire ici, mais considérant que nous n’avons qu’une seule vie à vivre, je pense sincèrement que toute personne qui prend les moyens pour être heureuse et y réussit, est une personne intelligente.

Je termine en disant qu’il a fallu une intelligence supérieure pour établir un plan si ingénieux pour l’édification de notre univers et une grande sagesse pour en régler son fonctionnement.

Lorraine Charbonneau – fonctionnaire de la Fonction publique fédérale - Résidente du Marronnier - Laval - Québec - le 5 septembre 2022

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Souvenirs des dimanches

 

Étant jeune et vivant à la campagne sur une petite ferme avec la famille, LE DIMANCHE, c’était comme une fête.

Ayant fait notre toilette la veille, au matin nous nous gréions tous et chacun dans nos plus beaux atours et ensemble nous allions à la grand-messe de 9h30 à l’église paroissiale au village.

C’était une réjouissance de voir, de rencontrer d’autres mondes, connaissances et membres de la parenté. 

Voir l’intérieur de notre belle église tout illuminé. Endroit rempli de sérénité proposant le recueillement.

Sauf le sermon trouvé toujours trop long, j’aimais le décorum, les sons mélodieux de l’orgue, les chants grégoriens et l’odeur de l’encens.

Et la sortie de tout ce monde qui se saluait, se réjouissait en se racontant les dernières nouvelles du coin.

Immanquablement, nous allions chez l’oncle à mon père où la tante préférée nous gâtait de ses bonbons de petits poissons épicés.

Aussi, les autres oncles et tantes faisaient le même arrêt remplissant pour quelques trente ou quarante minutes la maisonnée où nos nouveautés étaient  confiées.

Au retour, c’était le repas spécial du dimanche, souvent précédé d’un apéritif pour les adultes et une limonade pour les autres.

Par beau temps, nous avions le plaisir de jouer à la balle avec papa. Il aimait tellement ça.

Souvent il en profitait pour chanter ses belles chansons de son répertoire et nous entraînait dans ses chansons à répondre. À notre tour, nous interprétions les nôtres.

À Québec, avec mon compagnon, nous allions à l’église de Notre-Dame des Victoires, église que j’admirais avec son bateau suspendu.

En après-midi nous faisions une balade, tranquille, paisible à l’Île d’Orleans ou au Lac Beauport ou selon notre plaisir.

Par la suite, est advenu l’abandon des pratiques religieuses; et cette journée, spéciale, n’est plus.

Autres temps, autres mœurs. 

Gilles Capistran - autodidacte - Longueuil - Québec - le 5 septembre 2022

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La beauté

La beauté existe dans l’esprit de celui ou celle qui sait la voir.

La beauté ne se raconte pas, elle se constate. Sa douceur charme l’âme.

Elle est comme un astre et son rayonnement c’est de l’amour.

Elle est comme l’amour, on ne peut l’emprisonner.

Être beau est un don pour celui ou celle qui le découvre et sait le vivre.

La beauté des choses touche les sens jusqu’à l’âme.

La beauté est partout :

       Dans l’humain,

                Dans les choses,

                                   Dans les actes.

 Sachons la voir,

               Sachons l’apprécier,

                                  Sachons l’admirer.

 

Gilles Capistran - autodidacte - Longueuil - Québec - le 4 septembre 2022

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Dimanche


Les années se suivent sans se ressembler. Et c'est très bien ainsi. Sinon, cela signifierait stagner sans évoluer. Je me suis facilement habituée aux changements, qu'ils soient d'ordre technologique ou non : téléphones intelligents, téléphones sans fil au lieu du téléphone à cadran, musique virtuelle après les 45 tours, les 33 tours, les CD; ordinateur PC à tour, puis portable, puis tablettes, puis... J'arrête ici ma liste car vous aurez compris ce que je veux dire, tout en sachant combien d'autres changements ont vu le jour depuis votre naissance et la mienne.

 

Toutefois, je ne me suis encore jamais habituée au fait que nous n'ayons plus de dimanches. Dans mes souvenirs, quelle journée extraordinaire était le dimanche! Tous les commerces étaient fermés. Nous prenions le temps de nous habiller « sur notre trente-six ». Le repas du midi était différent des autres jours, plus copieux, mieux présenté, déposé sur la nappe du dimanche, justement!

 

Aucune pratique de sport n'était prévue ce jour-là. Nous allions visiter nos grands-parents. Mon père nous amenait faire des tours d’auto? Parfois, (j'avoue que c'était alors le grand luxe), le dîner dominical se faisait au restaurant. C'était la fête...

 

Durant la pandémie, les magasins ont été fermés les dimanches comme autrefois. Les routes étaient désertées et donc sans bruit. C'était comme un mirage, plus de voitures sur les routes! À mon avis, ce silence ainsi occasionné était une vraie bénédiction des dieux. Les oiseaux reprenaient leur place; nous pouvions de nouveau ré-entendre leurs chants, lesquels avaient été éteints par la circulation. L’air était de meilleure qualité. On restait chez soi. La preuve ? Les grands stationnements, d’habitude remplis à craquer pour le magasinage, maintenant semblaient à cœur ouvert. Ces journées sans bruit nous confirmaient que nous étions bel et bien un dimanche, mais à mon avis elles ont été beaucoup trop courtes.

 

Bon, assez de nostalgie et essayons de trouver une solution pour donner au dimanche un autre son, pour qu'il soit différent des autres, pour lui apporter une touche spéciale ou dominicale, bien à lui. Comment le réanimer ? Comment le ressusciter ? Peut-être pourrions-nos simplement prendre le temps de prendre notre temps, ou explorer de nouvelles rues, changer notre choix de musique, et pourquoi pas débrancher ordinateur, tablette, téléphone intelligent? Ou s'occuper à du nouveau, à de nouvelles habitudes, et cela à chaque dimanche d'une manière constante. Devrions-nous partir un mouvement planétaire d’échanges à l’exemple de Arochemoiunsourire, qui a vu le jour à Granby, ou bien renforcer le cercle d'écriture C'est à ton tour d'écrire? Cela, pour arriver tous ensemble à redonner au dimanche ses lettres de noblesse, afin que ce jour soit le début d'un temps nouveau, pour qu’il soit le premier jour d'une nouvelle semaine teintée de couleurs d'enchantement,  et de repos.


Hélène Turmel - auteure - entrepreneure - Sorel-Tracy - Québec - le 20 août 2022

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L'imparfait plus que parfait 

Pourquoi cherche-t-on toujours la perfection puisque le parfait n'existe pas?

Aujourd'hui, j'ai marché en forêt. Cela me fait du bien physiquement et me permet de réfléchir lorsque j'ai des questions qui demeurent sans réponse.

Lors de ma randonnée, je regardais la nature que j'aime tant. Je voyais de grands arbres majestueux. Il y en avait aussi qui portait une chevelure garnie, mais des branches leur manquaient au bas. Certains arbres semblaient complètement morts. D'autres spécimens qui avaient besoin de soin se tenaient quand même debout avec fierté. Par chance, j'en trouvais en pleine santé qui se trouvait au début de leur vie.

Je me suis mise à penser que c'était comme les routes. Il y en a de grandes qui nous permettent de conduire plus rapidement. Toutefois, plusieurs sont abimées ce qui nous fait ralentir. Parfois il est bien de prendre un plus petit chemin lorsque nous voulons prendre le temps d'apprécier le paysage. Que dire d'arpenter un sentier sinueux longeant une rivière lorsque nous voulons relaxer.

Soudainement, la musique vibre dans ma tête. Cela me fait penser qu'il y a des pièces de grand renom interprétées par des artistes de talent. Cependant, il y aura toujours des artistes de toutes sortes dont leurs œuvres ne seront jamais reconnues. Il ne faut surtout pas oublier les artistes qui déambulent les rues de nos grandes villes, les musiciens d'un soir qui agrémentent nos rencontres familiales.

Je pense aussi à l'écriture. Il y a  évidemment de grands poètes qui traversent les époques. En essayant de suivre leur trace, il y a des écrivains qui ont l'opportunité de pouvoir publier leurs écrits ce qui leur donne plus de visibilité. Il en restera toujours qui vont écrire des textes qui ne seront jamais partagés, mais qui valent la peine d'être lus.

Par le regard porté sur des arbres, des routes, de la musique et de l'écriture, je réalise que même si ce n'est pas parfait, cela ne veut pas dire que c'est inutile. Chaque chose soi-disant imparfaite a aussi une place bien à elle.  Elle embellit nos vies si nous savons les apprécier.

Suite à cette réflexion, je pense que le fait d'accepter les imperfections de la vie nous permet de mieux s'accepter tel que nous sommes. Je remarque que l'imparfait peut parfois être plus que parfait.

 

Monique Brouillard - retraitée - autodidacte - Saint-Gérard-Majella - Québec - le 28 mars 2022

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Deux mille vingt-deux

 

Nous en sommes là.

 

Dans ce siècle qui a débuté il y a 22 ans, nous subissons présentement une pandémie qui affecte tous les peuples de la terre.

 

"Une pandémie est une épidémie qui se développe sur un vaste territoire, en dépassant les frontières."  Voilà la définition qu’en donne l’OMS (Organisation mondiale de la santé), définition ayant varié à plusieurs reprises.

 

Cette pandémie a pour origine, selon les dernières données, un virus qui proviendrait de la Chine.

 

Elle s’est propagée, comme nous le savons tous, à la grandeur de la planète. De plus le virus nommé Covid-19, a évolué en se mutant déjà en deux autres, soit  le Delta et l’Omicron. Il est à noter qu’il existe plusieurs autres mutants selon les pays.

 

Je m’attarde aux conséquences que cette pandémie a sur ma propre vie.

 

Elle a perturbé et même arrêté mes activités au Centre communautaire des aînés et aînées de Longueuil. Surtout le scrabble dont je suis le responsable devant l’administration. Il s'agit d une activité hebdomadaire dans laquelle je suis impliqué depuis de nombreuses années.

 

Ce virus me prive également de mes sorties pour des spectacles au théâtre de la ville : orchestres symphoniques, spectacles d’humoristes ou autres artistes.   Celles-ci me sont fort agréables car j'accompagne généralement une grande amie de 92 ans auprès de qui je fais mon bénévolat en la véhiculant, achetant les billets, etc.  Pour elle, ce sont ces seules sorties.

 

Je déteste le port du cache visage, et je trouve astreignant l’identification par le passeport vaccinal. Cette pandémie me prive également de mes sorties occasionnelles pour festoyer au restaurant lors de fêtes ou d'occasions spéciales.

 

En plus de tout cela, je suis choqué du fait qu’il y en a qui sont réfractaires à la vaccination ne pensant qu’à eux et non à la collectivité. Ils ne semblent pas réaliser qu’ils provoquent l’encombrement dans les hôpitaux tout en causant du délestage pour des opérations urgentes. Je souhaite qu’ils soient obligés à se faire vacciner et qu’ils soient mis à l’amende et pénalisés. Pour moi, ce sont des criminels car ils peuvent provoquer la mort.

 

Gilles Capistran - autodidacte - retraité - Longueuil - Québec - 15 janvier 2022

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Révolte

Nous, les habitants de la terre, qu'avons-nous fait ? Notre astre s’ébroue pour se débarrasser de ces parasites qui l’affectent dans le plus profond de sa chair, comme un chien qui a perdu son maître, les volcans s'agitent, l’océan se dilate, le sol s’assèche, se convulse.


Un virus contamine la population mondiale, l'humain est agressé de toutes parts. Et je suis là, contraint de me cacher le visage, de me désinfecter sans cesse, de m’éloigner de mes semblables, de ma famille, de mes amis, de mes voisins dans la crainte qu'ils soient porteurs de ce germe. Le diable est à nos trousses; avec toutes ses félonies, il tue les plus faibles comme un lâche.


J'ai sillonné le monde en voilier, en train, en bus, en avion et me voilà cloué sur un bouchon comme un insecte. Tous, comme moi, sont incarcérés dans leurs maisons, dans leurs logements, avec leurs souvenirs, les images de ce bonheur, de cette liberté qui leur a été retirée.


Comment peut-on imaginer la tristesse infinie d'un animal sauvage en cage, comment peut-on prévoir les conséquences sur l'humain qui vit en société et qui a toujours lutté pour son indépendance?


Je suis affecté d'une immense douleur de ne plus rencontrer mes amis les plus chers, ma famille dans leurs pays «pour cause de voyages non essentiels».  Notre joie intime est-elle devenue non essentielle? Qui ose une telle ineptie, un virus, un homme ! Dans ma tête, toutes sortes de scénarios prennent forme pour fuir ce supplice, pour cacher ma brûlure, et pourquoi ne pas en découdre une bonne fois pour toutes avec ce tueur, en finir, le jeter à terre, se battre à mort.


Dominique-François Rochefort - peintre-graveur - Sorel-Tracy - Québec - le 29 décembre 2021

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Il est temps de rallumer les étoiles (1)


 Angoissantes sont les heures,

Tic tac tic tac de malheur,

Inquiètes sont nos âmes,

La déprime fait ses "games".


Et le temps qui passe...

Et le cœur qui se lasse...

Face au virus immonde

Notre patience est moribonde.


Nos espérances délabrées

Et nos passions égarées.

Sous les bourrasques statistiques

Et les palabres cabalistiques,


Nous traînons amèrement

Un pénible écoeurement.

En une stase entêtée

Le temps semble arrêté.

 

Mais garde courage mon ami-e,

Le monde encore est plein de merveilles.

Vois les chevaux qui courent vers le soleil,

Entend les forêts antiques qui murmurent


Regarde le condor qui plane dans l’azur,

Sens sur ta peau, le frisson du vent,

Contemple l’aube glorieuse au Levant,

Regarde le nuage voyageur qui s’étire


Et la nature immuable qui respire,

Lève les yeux vers les milliards d’étoiles

Qui tissent une mystérieuse toile,

Regarde l’écureuil qui folâtre dans la neige


Et, sur le Saint-Laurent, les glaces en cortège.

Écoute bruisser les millions de mots généreux

Que se chuchotent doucement les gens heureux,

Vois les enfants des fêtes, follement radieux

Milliers de pépites dans leurs yeux.

 

Garde courage mon ami-e,

À l’espérance je te convie.

Oublie les sombres "aujourd’hui".

Regarde ton ami-e dans les yeux,


Prends sa main, dis les mots précieux,

Touche son cœur nu,

Caresse son âme nue.

Et garde confiance mon ami-e.


(1)    Ce titre est en référence à la pièce de théâtre Mamelles de Tirésias de Guillaume Apollinaire  - 1917


Mention dans le cadre du projet C'est à ton tour d'écrire s'envole au Théâtre La Doublure de Sorel-Tracy , texte lu  par Jessica Charland lors de la  représentation du 27 octobre 2022. - MB

Gérard Olivier - retraité de l’enseignement -  Laval - Québec - le 29 décembre 2021

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L’interprétation

 

Tout n’est-il qu’affaire d’interprétation? L’objectivité est-elle accessible à chacun de nous? Qu’entend-on par vérité ou réalité? Se peut-il qu’elle nous échappe.

 

Un fait est quelque chose qui arrive en un lieu et en un temps déterminé. Par exemple, la première tour du World Trade Center a été percutée par un Boeing 767 d’American Airlines, le 11 septembre 2001, à 8h48. Ce terrible évènement, dont nous avons commémoré le 20e anniversaire dernièrement, est un fait bien précis que personne ne peut nier.

 

Par contre, il y a autant d’interprétations différentes qu’il y a de personnes qui l’ont vécu. De même que si dix personnes sont témoins d’un accident, les dix personnes vont avoir des témoignages différents. Chaque personne va l’interpréter à sa façon, selon l’angle qu’elle l’a vu et le degré d’émotivité qu’elle a ressenti au moment de l’évènement.

 

Quand un évènement, comme celui que j’ai cité ci-haut survient, ça ne peut pas faire autrement que de frapper l’imaginaire et de faire peur. Chacun essaie de l’interpréter, de mettre des mots sur l’innommable, d’expliquer l’inexplicable. Très peu ont la compétence pour le faire, mais tous sont portés à chercher un sens à ce qui n’en a pas, de sorte qu’on se retrouve devant différentes versions de la même réalité. Quand des évènements absurdes arrivent, ils échappent à l’ordre du rationnel.  L’irrationnel est obscur, c’est le non-sens. Par contre, c’est la raison qui détermine l’irrationnel.

 

Ce qui me fait penser à l’Allégorie de la Caverne de Platon. On imagine des hommes vivant dans une caverne, avec une large entrée, ouverte dans toute sa longueur à la lumière. Ces hommes sont enchaînés depuis leur enfance, sont immobiles et ne regardent que ce qui est devant eux, leurs chaînes les empêchant de tourner la tête. La lumière leur parvient d’un feu à l’extérieur qui est reflété sur un mur, ils voient aussi sur ce mur les ombres de ceux qui vivent à l’extérieur et qui portent toutes sortes d’objets qui dépassent le mur.   L’Allégorie nous dit que ces prisonniers nous ressemblent : ils ne voient rien d’autre que les ombres projetées par le feu et croient que ce qu’ils voient est la réalité.

 

Chaque humain a sa propre façon de voir les choses, se pourrait-il qu’il ne voit que l’illusion qu’il se fait des choses?

 

Lorraine Charbonneau – Retraitée de la Fonction publique fédérale – Résidente du Marronnier - Laval - Québec - le 14 septembre 2021

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Les humains progressent-ils?


Au début de l’humanité, les principales préoccupations de l’homme étaient de survivre, trouver sa nourriture, un abri, se couvrir pour pallier les intempéries et se défendre. Le fait d’être préoccupé à trouver les moyens de satisfaire ses besoins primaires lui a permis graduellement de développer son cerveau. 

 

Pour communiquer, l’homme a développé le langage et beaucoup plus tard l’écriture.  Par une sélection naturelle, les plus forts et les plus ingénieux réussissaient à passer au travers de la vie.

 

On en a fait du chemin depuis ce temps-là.  L’humain est ainsi fait, quand ses besoins primaires sont comblés, ses pensées se dirigent vers d’autres buts à atteindre. En général, l’humain est curieux, il a besoin d’apprendre, de comprendre, de créer.

 

L’humain a continué à progresser dans tous les domaines, que ce soit en médecine, en science, en architecture ou en arts. On prétend que le monde va de mieux en mieux.  La santé mondiale s’améliore.  La pauvreté est en baisse.  La violence diminue.  On est de plus en plus instruits.  Les nouvelles technologies font partie intégrante de nos vies.  On a évolué au point que l’intelligence artificielle, qui est à nos portes, bouleversera nos vies de fond en comble. 

 

Considérant les prodigieux progrès de la science, qui nous ont considérablement facilité la vie, je me demande si l’humanité dans son ensemble est meilleure et plus heureuse qu’elle ne l’était dans le passé. 

 

A-t-elle progressé spirituellement?  Le progrès matériel, qu’il soit scientifique, technologique ou social, suffit-il à ce que l’humanité atteigne son plein épanouissement?

 

Je préfère laisser ma question en suspens et en réflexion parce que, ce que j’en pense, n’est ni probant ni réjouissant.

 

Que penser de cette citation de Malraux « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas! » :  Spiritualité, comme quête de sens ou antidote au matérialisme?


Lorraine Charbonneau -– retraitée de la Fonction publique fédérale - résidente du Marronnier - Laval - Québec - le 26 mai 2021

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Une affaire de société

Je m’adresse particulièrement à vous, aux vrais hommes, à nos mis, à nos fidèles partenaires, nous avons besoin de vous.  Nous avons besoin de vous entendre dénoncer ceux qui ne respectent pas les femmes et salissent votre réputation.

Nous devrions globalement et résolument intervenir et dénoncer les comportements inadéquats, déviants ou violents envers les femmes.

Nous ne devrions jamais tolérer qu’un homme s’en prenne verbalement à une femme, l’humilie, l’intimide, crie, l’insulte, la blâme, lui fasse des reproches, lui fasse des menaces et cherche à la contrôler.

Si nous tolérons de tels comportements, si nous ne faisons rien pensant que ce n’est pas notre affaire, nous nous rendons complices. Nous ne devons jamais oublier que la violence physique commence toujours par de la violence verbale.

Si nous sommes témoins de gestes violents envers une femme, soit qu’on l’a gifle, la pince, lui serre le bras ou pire lui lance des objets ou la menace avec une arme, n’hésitons pas à faire entendre notre voix, à intervenir.

Les violences sexuelles se font généralement en privé, mais si nous sommes présents quand un homme est trop insistant envers une femme, s’il la harcèle, lui fait des attouchements non désirés ou lui fait des appels obscènes, montrons-lui sans tarder notre désaccord.   Nous nous devons de faire prendre conscience à l’infâme personnage du poids de ses actes.

N’acceptons plus les blagues vulgaires entre nous, ni les vantardises qui rabaissent les femmes.  Parlons ouvertement entre nous des traitements que subissent certaines femmes.  Montrons votre indignation et tâchons de trouver des moyens pour soutenir les femmes qui sont dans le besoin et pour leur venir en aide.

Soyons tous de fervents défenseurs de l’équité sociale et de l’égalité entre les hommes et les femmes.  Ne laissons pas les hommes indignes ternir la réputation des hommes qui ont un comportement respectueux.

Si nos efforts conjugués ne portent pas fruits, n’attendons pas, dénonçons.  Pensons qu’en dénonçant nous sauvons peut-être une vie.

C’est ensemble que nous allons changer les mentalités.  C’est main dans la main que nous contribuerons à rendre le monde meilleur.  C’est une affaire qui nous concerne tous. 

C’est une affaire de société.

Lorraine Charbonneau – Ex-fonctionnaire de la Fonction publique fédérale - Résidente du Marronnier - Laval - Québec - le 30 mars 2021

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Nos masques

Quand nous sortons et pour notre protection et celle des autres, nous devons porter des masques pendant l’épidémie de la Covid-19.  Ce qui me semble juste et raisonnable.  Pour la même raison, se protéger, nous portons un masque toute notre vie.  Ce n’est qu’une constatation. 

Dans la vie, comme au théâtre, nous avons à jouer un rôle.  Nous voulons le jouer le mieux possible, bien paraître, être applaudit.

Personne peut lire dans nos pensées. Nous sommes les maîtres de ce nous voulons bien montrer de ce que nous sommes.

On veut bien paraître, montrer ce qu’il y a de meilleur en nous,  toujours donner une bonne impression.

On maquille son corps, on se coiffe, on s’habille de beaux vêtements, on maquille aussi sa démarche, ses paroles, ses écrits et tout ce qui fait de nous ce que nous sommes.  On se regarde dans le miroir pour qu’il nous renvoie son approbation sur notre apparence.  Pour qui, l’apparence? Pour les autres, bien sur.  Nous agissons d’une façon complètement automatique.  Nous sommes ainsi faits.

C’est que nous sommes des gens sociaux. Nous vivons en société, les autres nous importent. Nous avons besoin des uns des autres.  Si nous vivions seuls sur une île déserte, nous nous comporterions différemment.

Nous avons la responsabilité de la qualité de notre présence sur cette terre.  Jouer un rôle, peut paraître le contraire de l’authenticité.  Quand on joue bien son rôle, ce n’est pas faire semblant, c’est être soi-même.

Il faut se rappeler que la vie n’est pas un problème à résoudre mais un mystère à explorer.  Chaque être est unique et mystérieux, c’est pourquoi il est important de bien se connaître soi-même.

Jouer le rôle de sa vie, c’est s’engager à ne jamais se perdre.  Toujours trouver le bon chemin pour être et rendre les autres heureux.

Lorraine Charbonneau – Ex-fonctionnaire de la Fonction publique fédérale – Résidente du Marronnier - Laval - Québec - le 29 décembre 2020

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