Lettres d'amour

Chère Rivière-des-Mille-Îles,

Comme je suis heureuse de te côtoyer régulièrement!

Combien d’artistes t’ont croquée sur le vif avec leurs crayons, pastels et huiles? Toujours fière, tu relèves le col de tes vagues, car de tes profondeurs s’élèvent l’importance et la valeur de tes gènes précieuses jusqu’à la dernière goutte.

Combien de pères et de grands-pères ont canoté sur tes eaux avec leurs rejetons afin de tendre leurs lignes à pêche pour le plaisir? Des souvenirs gravés dans la mémoire et fixés sur pellicule pour la postérité!

Combien d’amoureux de la nature as-tu envoûtés? Sur les sentiers longeant tes courbes, j’ai rencontré des vélos, des poussettes, des trottinettes, des marchettes et des têtes blanches main dans la main.

Combien de chagrins as-tu bercés? Combien de larmes as-tu séchées? Présente, attentive et fidèle, tes murmures consolent en envoûtant. Soucieux d’égayer tes spectateurs, les colverts et leur ballet aquatique balaient de coups d’ailes les plis de ton front.

Combien de touristes as-tu conquis? Précieuse jusqu’au bout de tes îles, tu invites les visiteurs à glisser sur ton dos, puis tu les enchantes de tes histoires et de tes secrets bien gardés.

À présent, la planète entière se mobilise afin de te conserver par tous les moyens. Partout dans le monde ne cesse de manifester la génération montante afin de préserver le trésor inestimable de ton eau si précieuse à notre survie.

Chère Rivière-des-Mille-Îles, mille fois merci pour ta générosité et que ton or bleu puisse couler vif et clair encore et encore pour inspirer, nourrir, égayer, consoler, et instruire les générations à venir !

Une fidèle admiratrice,


Louise Gagné - Boisbriand - Québec - le 18 janvier 2023

(Voir les photos reliées à ce texte dans l'onglet: Photos et dessins des membres/Paysages d'hiver/Rivière-des-Mille-îles)

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La nature


Depuis mon jeune âge j’apprécie mes fréquents contacts avec la nature.

Habitant une petite ferme, au terrain plat, arrosé de trois cours d’eau que l’on nommaient rivières, celle des « 10 », celle du rang et celle des « 20 ».

Dans celle du rang, y fourmillaient de petits poissons et même de la barbotte sans oublier les tonitruantes grenouilles de couleur brune et verte. Ces batraciennes qui ont fait si souvent mon bonheur en voulant les attraper.

La petite rivière des 20, qui traversait d’est en ouest une de nos terres, formait en certains endroits un bassin de quelques mètres de largeur et de longueur, assez profond pour nous permettre de s’y baigner malgré un fond boueux. Là aussi il y avait de la barbotte et du doré. Cependant il y avait aussi des sangsues desquelles il fallait se méfier.

En un certain endroit nos animaux, vaches, chevaux, pouvaient traverser pour aller à un autre champ de pâturage.

Sur le rivage de cette rivière il y avait un immense pin aux branches énormes sur lesquelles nous pouvions s’étendre et s’y relaxer.

Il nous arrivait souvent d’être collés par la résine du pin que nous appelions gomme de pin. (Plusieurs produits proviennent du pin, voir : Phytothérapies).

Autres contacts avec la Nature.

À tous les ans, nous faisions chantier. (Faire chantier était d’aller bûcher, en hiver, sur notre terre à bois que nous avions en copropriété avec le frère de mon père. Boisé situé à environ 12 kilomètres de chez nous.)

Nous partions très tôt avec le cheval attelé au « bobsleigh » qui servait au transport des arbres abattus. Nous arrivions en pleine forêt vierge où aucun bruit nous atteignait sauf un souffle de vent à peine perceptible à nos oreilles. Nous y passions la journée à abattre quelques arbres choisis qui nous donnerons des madriers, planches, et des deux-par-quatre comme bois de charpente.

Pour compléter un aspect de la NATURE, voilà qu'un jour un magnifique orignal est venu nous visiter et nous a observés un bon moment.

Oui, je l'ai connue de près la NATURE. Je cherche à la protéger.

Je l’admire toujours; ses beautés et ses richesses font de moi un grand admirateur.


Gilles Capistran - autodidacte - Longueuil - Québec - le 20 janvier 2023

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Au sommet des certitudes

Au sommet des certitudes, j’ai crié ton nom à chaque versant de nos passions où les mots les plus doux résonnent comme des paniers d’ivresse invoquant à travers les nuits insolentes, une union paisible et sereine.

À l’étendue des sommets, tu es mienne pour un instant et à jamais pour que des traces d’amour et de paix resplendissent de joie autour de nous.

Au sommet des certitudes, tu restes l’aurore de mes envies quand le crépuscule de mes silences résonne comme un tambour fou que je ne peux plus faire taire.

À l’étendue des sommets, je veux te donner ce que tu ne reçois plus, des heures de mollesse pour que tu puisses flâner et te retrouver à ta convenance vers des chemins d’insouciance. Repose la douceur de ton regard vers tes rêves secrets et ouvre le tiroir de tes envies.

Je voudrais encore tant te donner ce que tu n’as pas reçu, t’offrir des heures de calme et de repos dont tu as tant besoin pour te retrouver.

Souvent, j’ai le cœur lourd et sais ô combien le poids du quotidien et des tâches pesantes aurait pu ternir la beauté de notre union mais il reste divin au-delà de nos épreuves.

Au sommet des certitudes, au souffle d’un murmure, je ne pourrai jamais apaiser en totalité ton cœur aux tourments de blessure mais je suis là, irrévérencieux, comme un soutien indéfectible.

À l’étendue des sommets, tu restes mon essence et mon souffle, un amour qui illumine toujours et recouvre les mornes plaines des déceptions que tu peux traverser.

À ma Clarinette

Michaël

Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - Premier Prix Littéraire pour ses écrits sur la langue de Molière (octobre 2021) et la Médaille d'étain remise par la Société des Arts et Lettres à Paris pour l'ensemble de sa carrière (septembre 2021) - Bazas - petite commune de Gironde - France - le 22 décembre 2022

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Me… Nous

Elle miroite sur la chaise du balcon ensoleillé. Je ne vois qu’un côté de cette poche noire et rousse, soyeuse, dodue, qui se soulève et puis redescend tout doucement, tout simplement, régulièrement. Quelqu’un a enfoui une minuterie à l’intérieur. Un cœur bat là-dedans. Donc, elle respire et je me sens bien, parce qu’elle vit, parce que je n’aurai pas à pleurer aujourd’hui. Parce qu’elle est là. Une autre journée de bonheur. Elle m’épargne le fol instant de l’appel et rien! L’appel sans le retour de cette chose essentielle devant la porte patio, sans ses griffades impétueuses dans la fenêtre pour qu’on lui ouvre. On, car sait-elle qui est derrière le miracle quotidien de la porte qui glisse sous sa frêle poussée? On… ou ça… qui répond toujours à son besoin, son caprice, sa volonté, ses silencieuses demandes et exigences. Je n’ai plus qu’à la cueillir. Ma Marguerite.


La revoici, encore une fois qui s’effeuille dans mes bras cajoleurs. Merci mes saints du ciel ou je ne sais qui, quoi… derrière cette faveur obtenue du chat sorti dehors, disparu, devenu invisible, et qui redevient de poil et de faim, qui revient.


Je ne saurai jamais non plus qui je suis pour elle. Elle ne m’appellera jamais par mon nom. Seuls sortiront de son mystère impalpable des ronrons qui disent peut-être « je suis bien, ne m’abandonne pas ». Non, jamais!


J’ai été épargnée une journée de plus de l’indicible peine que m’aurait causée sa disparition! Ce ne serait pourtant pas une consolation de penser que nos chats puissent partir après nous. Où iraient-ils?


Yendse – Chertsey - Québec – écrit le 14 août 2021 - reçu le 1er août 2022

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Au Crépuscule de notre Conquête


Sur le revers de ma veste, un bouton de rose

Diffuse les fragrances d’une bonté chère à mon cœur

Vers nos destinées dans les soirs qui s’interposent

Où d’illustres oracles favorisent mon âme vainqueure.


C’est ainsi, pour demeurer toujours plus près de toi

Qu’à chacun de mes silences, se reflète l’amour

Immense et superbe, aux alentours de nos joies

Entre les fougères et les embruns aux noces du jour.


Au crépuscule de notre conquête, scintillant d’ivresse,

Les fleuves à notre connivence se rapprochent en nous

Offrant aux plus curieux, des exhales de paresse.


Douce petite Anne, rappelle-toi qu’à tes genoux,

Je reste l’éternel courtisan de tes bontés

Au trouble d’une émotion furtive et effrontée.


Michaël

À ma Clarinette - à nos 15 ans de mariage


Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - prix littéraire du Sud-Ouest de la France et médaille d'étain à la Société des Arts et Lettres à Paris - région bordelaise - France - le 28 juillet 2022

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Mon Harmonie

Je suis ton bienveillant, tu es mon harmonie

La richesse durant au chemin qui nous unit

D’un ciel à un Dieu, vouté aux arcades du jour

Qu’un berceau d’or et de paille a pris en retour.

Je suis ton protecteur et tu restes mon soutien

Une espérance qui éclot aux corolles de nous

A la marque d’une tendresse, aux douceurs de nos liens,

La voilure d’une brume déposée à tes genoux.

Je suis ton repère et tu es mon horizon,

Des étendues célestes qui jouent au son d’aisance

S’arbitrant à la tiédeur des exhalaisons.

Je suis ton sillage, toi l’embrun de mes silences

Voguant au-delà de nos rivages insensés

Au nom d’un amour pris à mon unique pensée.


À ma Clarinette

Avec tout mon amour



Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - prix littéraire du Sud-Ouest de la France et médaille d'étain à la Société des Arts et Lettres à Paris - région bordelaise - France - le 14 février 2022

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Je souffrirai d’aimer (poème dédié à Anne)


Pour les yeux du pardon

Qui se sont refermés

Au parfum vagabond,

Je souffrirai d’aimer.

Je souffrirai d’aimer

Pour la raison plus forte

Que de prendre à jamais

L’amour que l’on emporte.


De ce cœur solitaire

Qui referme son silence

Et qui au loin, se perd

D’un tourment d’abstinence.

Je souffrirai d’aimer

Jusqu’à mon dernier cri

De cette peine parsemée

Aux instants de ma vie.

Pour des fleurs illusoires

Arrachées au matin

Que l’on donne en espoir

Je souffrirai sans fin.

Je souffrirai sans fin

De ce temps qui s’en va

En bordure des chemins

Et qui ne revient pas

Je souffrirai d’aimer

Pour la raison plus forte

Que de prendre à jamais

L’amour que l’on emporte.


Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - Premier Prix Littéraire pour ses écrits sur la langue de Molière (octobre 2021) et la Médaille d'étain remise par la Société des Arts et Lettres à Paris pour l'ensemble de sa carrière (septembre 2021) - Bazas - petite commune de Gironde - France - le 30 décembre 2021 ********

Lettre à maman Rose

Dans le grenier de ma mémoire, sont suspendus trois tableaux miniatures. Tableaux ou fenêtres? Je ne sais trop. Je dirais plutôt lucarnes donnant sur l’enfance.

Le premier, d’une couleur bleu nuit est constellé d’étoiles lumineuses. J’ai quatre ans, je crois. Je porte un joli manteau de lainage bleu orné d’un collet de lapin blanc. Une main glissée dans un manchon et l’autre au chaud dans la tienne, nous marchons. La neige craque sous nos pas. J’entends ton rire qui fuse en cascatelle. Ce que je t’ai dit, je ne m’en souviens plus. Le froid rougit mes joues, et je sais qu’en entrant tu diras : « Viens que je croque ces belles pommes rouges. » J’aurai alors droit à une avalanche de bisous.

L’autre tableau est parfumé à l’odeur du chocolat fondu. Dans mes menottes, j’enrobe des cerises dans une pâte de sucre glace que tu as préparée, et toi tu les plonges dans le chocolat chaud. Nos bisous sont sucrés. Tu es belle maman avec ton tablier de dentelle.

Le troisième, je voudrais le décrocher, le piétiner, faire comme s’il n’existait pas. Un bébé pleure et toi, livide, sans mouvement, tu gis sur ton lit. Je me presse contre toi, j’ai froid. Tu ne me réponds pas, tu ne me répondras jamais plus. J’ai cinq ans, et toi tu n’as que trente ans.

On m’a dit : « Ta maman ne sera plus là mais elle prendra soin de toi. » Je ne les ai pas crus. Seule, j’ai fait mes premiers pas à l’école. Seule, j’ai pleuré sous les quolibets des autres enfants. Seule dans mon lit, je plaçais un oreiller dans mon dos me faisant croire que c’était toi qui veillais sur mon sommeil. Seule j’ai traversé l’adolescence rêvant de mort pour aller te retrouver. J’ai mangé mon pain noir avant le blanc.

Aujourd’hui maman, ça va mieux, ça va beaucoup mieux. Peut-être que finalement, tu es là. Je n’ai pas pu voir ma valeur dans tes yeux, ton sourire, tes gestes, tes mots. J’ai pris plus de temps à m’apprécier mais j’y suis arrivée quand même. J’ai ôté ma peau de chagrin. La vie m’a gâtée finalement.

Aujourd’hui, je voudrais te présenter mon amoureux. Tu l’aimerais toi aussi. J’aurais tant voulu que mes enfants connaissent une grand-maman gâteau. Savais-tu que j’ai six petits-enfants merveilleux. Comment t’expliquer cette plénitude, toi qui n’as même pas eu le bonheur de voir grandir tes propres enfants?

Puisque tu es là et que maintenant j’y crois, prends soin de toutes ces personnes si précieuses pour moi. Je te confie mon trésor.

Je t’aime maman….mais je regretterai toujours de n’avoir pu te le dire de vive voix.

Lisette Turmel - maman - grand-maman - retraitée de l’enseignement à la Commission Scolaire de la Manicouagan - Victoriaville - Québec - le 27 novembre 2021

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Soleil

Cher Soleil,

Un jour, tu as frappé à ma porte, au tout début d’un printemps, il y a déjà bien longtemps.

Tu n’étais pas vieux mais tu semblais être déjà très débrouillard pour ton jeune âge. Aussitôt que je t’ai aperçu, je n’ai pas pu te résister. Est-ce qu’un chat sait comment sourire, et même rire ? Toi tu le savais puisque c’est ton sourire qui m’a conquise. Comment as-tu réussi à me donner cette impression de joie et de lumière? Voilà pourquoi je t’ai donné le nom de Soleil quelques minutes après ton arrivée, pour ensuite t'adopter définitivement.

Pourtant, j’avais déjà six chats, Bobette, Filou, Pirouette, Miel doré, Églantine et Châssi, et je les adorais. Quotidiennement, ils avaient droit à quelques instants par jour à jouer dans la maison avec mes enfants mais il était hors de question de leur accorder un accès total. À cet effet, mon mari leur avait bricolé dans l’étable de notre fermette (exploitation agricole) une petite porte battante leur permettant d’entrer et de sortir à leur guise.

Mais voilà qu'à toi, je t'ai accordé une grande faveur. En effet, j'ai permis que ton chez toi soit chez moi, chez nous, et même dans mon lit ou plus exactement dans le lit partagé avec mon mari et parfois même avec les enfants. Mais qu’avais-tu de si différent des autres ?

Comment as-tu réussi à obtenir un tel traitement de notre part et en plus accepté de mon mari. Je ne saurais trop le dire sauf que ton sourire (réel quant à moi) était exceptionnel et invitant. En plus, tu aimais jouer, et tu savais m’accorder tellement d’affection que mon mari en était presque jaloux. Non pas que tu pouvais le remplacer; non bien sûr que non, car tu n’aurais pas su changer les ampoules grillées, ni réparer une fuite d’eau et encore moins changer la couche de mon petit dernier. Toutefois, tu m’apportais tellement de câlins et de présence que tu es vite devenu un véritable compagnon de vie, du moins les journées où le travail de mon mari l'amenait hors de notre ville, soit quatre jours plus ou moins par semaine.

Puis un jour, sans jamais savoir pourquoi, tu es reparti exactement comme tu étais arrivé. J’ai toujours pensé que tu m’avais accompagnée durant ces quelques mois pour m’épauler et me donner la force de poursuivre mes tâches quotidiennes, ayant donné naissance à trois enfants en moins de trois ans.

Bref, cher Soleil, (c’est le premier et seul nom qui m’est venu en tête quand je t’ai vu pour la première fois), tu fus vraiment un soleil pour moi à tous les mois, jours et minutes vécus avec toi, autant pour mes enfants et même mon mari.

J’espère qu’un jour tu me diras pourquoi tu as débarqué à l’improviste un jour de printemps, dans ma vie et pourquoi tu es reparti de la même manière.

Il y a déjà trente ans que tu nous as quittés, et je pense souvent à toi et à ta joie de vivre que tu as réinsufflée dans tout mon corps, cœur et âme quand j’en avais vraiment besoin.

Une vieille amie


Mention Coup de coeur du Jury - Festival épistolaire des Hauts de France juin 2022 - MB


Hélène Turmel - auteure - entrepreneur - Sorel-Tracy - Québec - le 24 octobre 2021

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Mon Amie tout simplement,

Lorsque je suis venu vers toi, je débutais à peine ma vie, déjà malade. Tu étais la soignante, j’étais un patient parmi d’autres. Au fil des semaines, des mois, des années, les liens se sont tissés et tu es devenue mon amie. Nous avons partagé nos peines, nous nous sommes réjouis de nos victoires, et le temps a passé. Tu as été ma confidente, je suis devenu le tien. Et les séances se sont succédé au rythme d’un temps fou qui a glissé entre nos mains.

Soignante, tu répares les muscles des blessés de la vie par les accidents ou face à des maladies neuro-dégénératives telle que la mienne; tu apaises de tes mains expertes les douleurs neuropathiques en restant à l’écoute de tes malades.

Comme une grande sœur bienveillante, tu m’as répété maintes et maintes fois de me préserver. Je ne t’ai pas toujours écoutée, pris par mes propres ambitions et l’envie d’aller toujours plus loin car inconsciemment, je savais qu’au-dessus de moi, le couperet d’une maladie insidieuse finirait par tomber trop tôt. Courir après quoi, après qui ? Je ne sais plus. Les années passant, je ne cours plus. Tu es toujours ma kiné et nous sommes toujours amis.

Alors, sonne à ma porte et je t’ouvrirai pour t’offrir la symphonie de mes mots comme des bouquets d’amitié, ceux qui ne se fanent pas avec le temps, ceux que l’on garde contre soi et auquels on pense lorsqu’on est seul.

Derrière le feu de ton caractère un peu chipie parfois, se cachent tant d’autres valeurs d’un être généreux, empli d’une grande bonté qui incarne à mes yeux, l’âme d’une femme exceptionnelle.

Tu es ma kiné sans être l’ainée de mes amies, tu es mon amie tout simplement.

Bon anniversaire ma chère petite Véro - texte écrit le 4 septembre 2020


Ton ami, Michaël


Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - Premier Prix Palmarès Littéraire pour le sonnet La langue de Molière -

Médaille d'étain à la Société des Arts et Lettres à Paris - Bazas - petite commune de Gironde - France - le 11 octobre 2021

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Testament d’Amour

Je t’aime comme sans doute n’ai jamais aimé auparavant.

Je t’aime dans ce qui a été nous, dans ce qui n’est plus, et pour l’infini je t’aime.

C’est un amour que je ne peux cependant pas décrire.

Juste le ressentir au plus profond de mon cœur, de mon âme, jusque dans la plus infime partie de mes cellules.

Je t’aime à sens unique et pourtant je ne peux rien changer. Le voudrais-je que j’en serais incapable. Ça va bien au-delà.

C’est un fait que j’accepte même si quelques fois la souffrance me ronge.

Cet amour est plus fort que tout.

Dans mes nuits, je partage toujours avec toi tout ce qui fût nous.

Un jour je m’envolerai avec cette intense sensation d’amour que je t’offrirai.

Même si tu n’en as pas encore conscience, tu pourras un jour te dire que oui tu as été aimé d’une étrange manière, de façon incroyable et surtout impensable, mais aimer d’un amour magique.

Notre histoire, s’il en est une, fut cependant belle. Elle m’a remplie d’un bonheur indescriptible. Elle m’a transformée.

Elle aurait dû être plus.

Plus que cet amour platonique.

Delà vient ce manque abyssal en moi.

Mes cellules ressentent cette passion immense que j’ai pour toi, mais elles aussi demandaient plus.

Elles souhaitaient, tout comme moi vibrer, entrer en communion sublime avec ton cœur, ton âme, ton corps.

Je désirais tellement ne faire qu’un avec toi.

Vivre cette fusion ne serait-ce qu’une seule fois.

Inscrire au plus profond de moi un stigmate d’amour.

Une empreinte indélébile que j’aurais gardée comme la plus belle des cicatrices.

Il me manquera toujours cette empreinte de toi et moi, de toi en moi.

M’as-tu seulement un jour aimé ?

Avant de m’envoler, j’ai le fantasme de te ravir un ultime baiser. À moins que tu ne veuilles me l’offrir.

Non pas un baiser d’adieu.

Un baiser profond, intime, troublant.

Un baiser qui ferait l’amour.

Un baiser comme un brasier de toutes nos émotions contenues.

Un baiser d’amour, un baiser d’amitié, un baiser confiance, un baiser qui apaise, un baiser qui aime, un baiser de vie.

© Isabelle Vouriot - infirmière – auteure – écrivaine – poète - facebook : Les mots d'Isa - Nayemont les Fosses - commune des Vosges en Lorraine - France – 6 août 2021

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Quand

Tu marches devant le soleil levant

je sais que tu es mien, comme je suis tienne

Quand je regarde cet aigle s'envolant

je me souviens de toi et de moi ensemble

Quand je regarde le ciel bleu tendre

je me souviens de nous quand nous étions ensemble

Quand je regarde les étoiles brillantes

je me souviens de nous deux enlacés dans la nuit tendrement

Quand je regarde l'arc-en-ciel

je me souviens de notre amour pur

comme quand nous étions ensemble

Quand je regarde ma vie sans toi qui es partie dans un autre monde

ma vie me semble vide mais j'ai espoir de trouver un homme comme toi

Pierrette Meunier Dit Lapierre


Pierrette Meunier dit Lapierre - artiste (dessins de mode) et peintre - Sorel-Tracy - Québec - le 4 août 2021

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Car je suis ta femme


Quand je te trouverai

Je saurai que je t'appartiens mon homme

Car je t'aime et t'aimerai pour l'éternité

Je veux seulement être à toi pour toujours

Aujourd'hui, je saurai que je suis tienne dans tes bras

Je sais que tu m'aimes vraiment

Je sais que tu veux prendre soin de moi

car je suis ta femme

Quand tu me dis un mot tendre

je saurai que tu resteras mon homme à jamais

Je sais que tu me veux pour la vie

car je suis ta femme

Ce soir quand je serai avec toi,

nous serons ensemble car c'est notre rêve

Nous avons fait le même rêve tout deux en même temps

car je suis ta femme

Pierrette Meunier dit Lapierre - artiste (dessins de mode) et peintre - Sorel-Tracy - Québec - le 1er août 2021

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