Le mal a dit
La Rage de vivre
Pour une larme que l’on verse, se cache ta rage de vivre
Celle te forçant à rester debout à chaque épreuve
En mettant en avant les rêves que l’on te livre
Au-delà de ta seule volonté qui t’abreuve.
Quand la souffrance gagne ton corps, garde ta rage de vivre
Même si tu t’affaisses, retiens d’un geste la promesse
Faite à tes aïeux au chemin que tu dois suivre
Sur des cailloux jonchant des parterres sans jeunesse.
Si tu as froid, conserve en toi ta rage de vivre,
Qu’un souffle du sud déposera au creux de tes mains
Pour qu’une chaleur t’enveloppe d’un manteau qui t’enivre.
À chaque mot qui te blesse, cultive ta rage de vivre
Celle qui te maintient la tête haute vers d’autres lendemains,
Plus près qu’un voile nuageux vaporeux sans givre.
Michaël Blauwart- écrivain - journaliste - poète - Premier Prix Palmarès Littéraire pour le sonnet La langue de Molière - Médaille d'étain à la Société des Arts et Lettres à Paris - Bazas - petite commune de Gironde - France - le 13 septembre 2021
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Clin d'œil au mental
Que dire du mental
Une force pour certain
Quelque chose en développement
Ce n'est pas banal
Faut-il être malin
Le temps d'un moment
Vital, fatal, halte
Pourquoi sur notre chemin
Je n'en demande pas tant
Apprivoiser la maladie mentale
En se tenant par la main
En s'écoutant
Regarder les aurores boréales
Jusqu'au petit matin
Pour prendre un tournant
Ensemble allons au bal
Ce n'est pas une fin
Plutôt soyons patients
Ton histoire n'est pas sale
Elle fait du bien
J'y rêverai en dormant
Je ne la mettrai pas dans une malle
Mais la comprendrai enfin
À travers les champs
De Québec à Montréal
Jusqu'au petit matin
Le mental est toujours vivant
Je t'accompagnerai quand tu auras mal
Qui sait où est notre destin
Ensemble pour longtemps.
Monique Brouillard - retraitée - autodidacte – Saint-Gérard-Majella - Québec - le 27 août 2021
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Je me bats - Journée mondiale de la Sclérose en Plaques 30 mai 2018
À chaque jour que le soleil se lève, je me bats
Même si l’éther est gris et que la pluie est là,
Je continue ma vie à la force d’un combat
Sans jamais courber le dos, je n’abandonne pas.
À chaque fois que la maladie gagne, je me bats
Pour pouvoir vaincre et conserver la force d’un sourire
Même si un sourire ne suffit plus à vernir
Le visage que l’on veut donner autour de soi.
À chaque jour que je souffre, je me bats
Pour tous les miens qui sont restés à mes côtés
Et qui m’ont tendu le silence de leur respect,
Je viens me blottir là où je n’aurai plus froid.
À chaque soir que le soleil s’en va, je me bats
Même si la nuit est noire et que la pluie est là
En gardant la tête haute, je serai toujours là,
Je continue ma vie à la force d’un combat.
Michaël Blauwart - écrivain - journaliste - poète - prix littéraire du Sud-Ouest de la France et médaille d'étain à la Société des Arts et Lettres à Paris - région bordelaise - France - le 27 mai 2021 ********